Stems Gallery is pleased to announce “Royal Gala”, the first solo exhibition of the French artist Léo Luccioni at the gallery. “Royal Gala” consists of a body of work that guides the viewer through a distorted Garden of Eden. Multiple commercial/trade symbols are stripped of their original contexts to form a series of images and reincarnated objects, floating between a day dream and spiritual materialism. The name of the exhibition refers to this iconic variety of apple, the “Royal Gala”, a forbidden fruit with advertising slogans, which we are invited to bite into, in the space of an apple tree gallery. This allegory, linked to the capacity of capitalism, to digest and spit out any criticism to adapt to each mutation, transforms our faculties of judgment, making them blurry and diluted, divided between good and evil. The logic of integrating paradoxes creates the culminating point; gas cylinders recycled into meditation instruments, interchangeable commercial mantras functioning as labels, “Forever Faster” swings as heavy and dangerous as they’re light and innocent. In this gala of temptation, this re-updated fable, the symbols recycle each other like snakes biting their tails.
Royal Gala
Le jardin d’Eden des artifices,
L’île de la tentation des appétits insatiables,
Un pommier qui voit ses fruits mûrirent sur ses murs.
Goûter au fruit défendu.
Croquer les pommes gravées en leur chaire,
Digérer les évangiles commerciaux :
« New is old » de Back-Market fait concurrence au « Think Different » d’Apple.
Entre la tendance et l’obsolescence.
Jouer de la musique sur des bonbonnes de gaz.
Le jus acide des Gala qui coule sur mon visage.
S’irradier au plus proche d’un total atomique.
Entre pelures de pomme, atome chiffonné et logo défoncé aux vapeurs d’essence.
Faire de la balançoire sur des enclumes.
Au pied d’un pommier qui sourit.
« Forever Faster »
En équilibre entre l’ivresse et la chute.
« Yes Good »
Brûler les messages qui m’enflamment.
Des mots qui crament,
des mantras qui persistent.
Comme un serpent qui se mort la queue.
Enfermé dans un cycle où tout est possible.
Où l’excès et l’abondance côtoie le précieux et l’unique.
Où la vérité est si proche de l’illusion.
Où même les blâmes les plus virulents sont transformés en éloges.
« Make. Believe »
Traverser un conte de fée, une chanson auto-tunée.